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DEPART DES MILITAIRES FRANÇAIS D’AFRIQUE : VICTOIRE OU SIMPLE ILLUSION ?

Introduction

Le Tchad, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont récemment annoncé leur intention de faire partir les militaires français d’ici la fin de janvier 2025. Beaucoup saluent cette décision comme un symbole de souveraineté retrouvée, un geste fort contre l’influence de l’ancien colonisateur. Mais en réalité, cette mesure répond-elle aux véritables aspirations des peuples africains ?

Au-delà des apparences, il est crucial de poser les bonnes questions et de réfléchir à l’impact réel de ce départ sur la vie des Africains.


Le départ des militaires : une victoire symbolique ?

À première vue, ce retrait semble être une victoire pour les partisans de la souveraineté africaine. Cependant, il est important de rester vigilant face aux enjeux sous-jacents.

La France, avec ses réseaux d’influence profondément ancrés sur le continent, pourrait avoir d'autres stratégies pour préserver ses intérêts. Le départ des militaires pourrait masquer des manœuvres plus discrètes, notamment par le biais de ses services secrets et de ses complices politiques en Afrique.




Les vraies questions à se poser

  1. Un problème économique, pas seulement militaire
    L'Afrique souffre d'un problème fondamentalement économique. La présence ou l'absence de militaires français ne change rien aux accords économiques déséquilibrés qui maintiennent nos pays dans une position de dépendance.

  2. Pourquoi continuons-nous à payer des dettes coloniales ?
    Depuis des décennies, les pays africains remboursent des dettes héritées de la colonisation. Ces dettes, injustes et illégitimes, continuent de saigner nos économies et d'empêcher nos États d'investir dans le développement.

  3. Les services secrets : l'autre visage de l'ingérence
    Faire partir les soldats français ne signifie pas la fin de l’ingérence. Les réseaux d’espionnage et d’influence de la France restent actifs, observant et influençant nos gouvernements dans l’ombre.

  4. Le franc CFA : une chaîne invisible
    Comment parler de souveraineté alors que nos économies sont encore liées au franc CFA, une monnaie contrôlée par la France ? Ce système monétaire limite notre indépendance et freine notre capacité à construire une véritable autonomie économique.


Une question de leadership et de priorités

Nos dirigeants doivent comprendre qu'il ne suffit pas de prendre des mesures symboliques pour satisfaire les attentes populaires. Faire partir les militaires français est une décision importante, mais elle doit s’accompagner d’actions plus ambitieuses :

  • Rompre les accords coloniaux qui maintiennent nos pays sous tutelle.
  • Abolir les dettes coloniales qui asphyxient nos économies.
  • Mettre fin au franc CFA et adopter des monnaies nationales ou régionales.
  • Construire des partenariats économiques équitables et diversifiés.

Le vrai changement viendra de réformes structurelles et d’un engagement à répondre aux besoins réels des populations : éducation, santé, emploi, et infrastructures.


Une opportunité à saisir

Le départ des militaires français peut être une opportunité pour redéfinir nos priorités et construire une véritable souveraineté. Cependant, sans réforme économique et politique profonde, cette mesure restera une illusion.

L’Afrique mérite mieux que des symboles. Elle a besoin d’actions concrètes pour garantir son indépendance et offrir un avenir meilleur à ses citoyens.


Et vous, qu’en pensez-vous ?

Cette décision est-elle un premier pas vers une souveraineté totale ou simplement une distraction face aux vrais défis ? Partagez votre opinion en commentaire, et ensemble, continuons à réfléchir aux solutions pour bâtir une Afrique véritablement libre et prospère.

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