FELIX TSHISEKEDI ET LA TENTATION DE LA MODIFICATION CONSTITUTIONNELLE : VERS UNE PRESIDENCE A VIE ?

L'annonce récente du Président Félix Tshisekedi concernant une possible modification de la constitution révèle un phénomène malheureusement récurrent dans la politique africaine : le désir de s'accrocher au pouvoir à tout prix.

Ce choix semble confirmer une tendance largement observée chez certains dirigeants africains, qui, malgré les promesses initiales de démocratisation et de changement, finissent par céder à la tentation de perpétuer leur mandat.

Cette méthode, souvent déguisée en « réforme constitutionnelle », trahit les aspirations populaires et fait naître des frustrations au sein des populations qui aspirent à un véritable renouvellement politique. En effet, le procédé est devenu un levier de pouvoir, détournant des outils démocratiques pour servir des ambitions personnelles et faire perdurer des systèmes au détriment du progrès collectif.

La modification de la Constitution, censée refléter la volonté du peuple et s'adapter aux exigences d'une société en évolution, est ainsi exploitée comme une « voie facile » pour des dirigeants en quête de longévité politique.
Cela remet en question la sincérité des promesses de renouvellement faites par ces leaders et affaiblit la crédibilité des institutions.

Il est essentiel de rappeler que la véritable mission d'un Président est de servir le peuple et de respecter les principes démocratiques. Un mandat prolongé artificiellement n'apporte souvent que stagnation et frustrations, freinant le développement et les aspirations de toute une nation.